Quand on me parlait de cirque, je n’étais pas très enthousiaste. Ce genre de spectacle ne m’a jamais vraiment attirée, peut-être parce que j’en avais une image trop classique. Clowns, écuyers et chevaux, dompteurs, lions et éléphants, jongleurs, acrobates, toujours les mêmes présentations, toujours les mêmes personnages pour peu ou pas d’émotion au final – sauf peut-être la peur de voir le dompteur se faire manger par les lions ou celle de voir l’acrobate chuter de son trapèze. Ça, c’était avant que j’aille voir The Painted Wagon, le spectacle de Giffords Circus. Grâce à des acteurs étonnants et une mise en scène originale, mes idées reçues sur le cirque sont parties en fumée.
Cette année, la troupe a choisi le thème de « l’Old West ». Le tableau commence avec un personnage singulier qui promène son fer à repasser. Ce clown n’hésitera d’ailleurs pas à pousser dans la pitrerie tout au long de la représentation. Puis l’histoire se met doucement en place, alternant des numéros plus surprenants les uns que les autres. Ils ont même réussi à faire quelque chose que je n’avais jamais vu : dompter une poule ! Je ne dévoile ici que des morceaux du spectacle. Les photos parlent d’elles-mêmes.
Après 1h30 de rire, de bonne humeur et de magie (un peu d’appréhension aussi), je suis rentrée chez moi des étoiles plein les yeux et la tête. J’ai adoré l’esprit de cette équipe qui n’a qu’une préoccupation : épater son public. J’ai adoré l’atmosphère qui se dégage à l’intérieur du chapiteau comme à l’extérieur : un vrai voyage dans le temps. J’ai adoré la pizza au fromage que j’ai mangée après la représentation. Bref, j’ai tout adoré chez Gifford Circus et j’ai hâte d’être à l’année prochaine pour les admirer de nouveau.
Merci à Nell Gifford, Tweedy, Nancy Trotter Landry, Bibi and Bichu Tesfamariam, Lilian Konyot, Virgile Elana, Duo Lyrica Lyra, Konjowoch Troupe, Spencer Floyd Moran et tous les autres dont je ne connais pas le nom.
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